Dans ce pack je vous ai regroupé cinq tableaux de l’île aux mille merveilles :
Thingvellir
Tout n’est que géologie sur Terre, me direz-vous, et vous n’auriez pas tort. Mais l’Islande est tout de même une sacrée vitrine proposant à nos yeux humains des images qui rendent palpables des phénomènes géologiques autrement si abstraits. L’île est un point émergé de la dorsale océanique mid-atlantique qui sépare les plaques tectoniques nord-américaine et européenne : c’est par la création de roches magmatiques tout le long de cette dorsale que s’est formé (et continue de se former) le plancher de l’océan Atlantique qui éloigne de quelques centimètres chaque année la France des Etats-Unis. Cette expansion constante de l’Islande tiraillée entre deux plaques entraine la formation de failles dans ses roches, en particulier le long du tracé de la “frontière” tectonique. Thingvellir se situe justement sur ce tracé et est parcourue de nombreuses fractures (toutes d’orientation NE-SO) dont une partie sont remplies d’eau.
Vik
Les Reynisdrangar sont des stacks, terme géologique pour les éperons rocheux en milieu marin. Vous en connaissez forcément, les plus célèbres de l’hexagone se dressant au large des falaises d’Etretat ! Les stacks résultent de l’érosion mécanique de l’océan qui, vague après vague, est venu grignoter la roche qui les reliait au rivage de Vik au sud de l’Islande. Souvent photographiés “les pieds dans l’eau”, je vous les propose ici pointant au-dessus de la côté et baignés dans le soleil couchant.
Gullfoss
Qui dit Islande dit… cascades ! L’île en regorge, toutes plus belles et impressionnantes les unes que les autres. Principalement alimentées par les glaciers qui recouvrent une partie de l’île et les précipitations fréquentes en cette région haute-atlantique, elles sont magnifiées par les paysages basaltiques qui les accueillent. La cascade de Gullfoss est l’une des plus célèbres du pays. Située dans le “Cercle d’Or” qui regroupe plusieurs merveilles géologiques dans le sud-ouest de l’Islande, elle fait partie du fleuve Ölfusá. L’eau s’y jette dans un étroit canyon (visible sur la carte) qui entaille un plateau autrement plat.
Arnardrangur
L’Arnardrangur est lui aussi un stack ! Il forme une imposante structure géologique de quatorze mètres de hauteur composée d’orgues basaltiques. Trônant seule et semblant tout droit sortie de nulle part, comme tombée du ciel pour s’écraser au sein d’une plage de sable noir volcanique, la masse sombre de l’Arnardrangur ressortait particulièrement bien ce jour-là sur l’arrière-plan brumeux automnal. La pose longue choisie ici pour la capture photographique met en exergue le contraste entre le flou environnant et le côté saillant et imposant du rocher.
Thjofafoss
De sa vraie orthographe islandaise Þjófafoss, cette cascade est située sur la rivière Þjórsá et débouche en une ligne de chutes dans des eaux étrangement turquoises. Si par le passé elle pouvait avoir des allures de puissants rapides, la rivière est aujourd’hui bien plus menue à cause de la construction d’un barrage en amont. La part de l’hydroélectricité dans la production électrique du pays est énorme, atteignant un pourcentage proche de 70 !
Le pack comprend 1 carte de chaque, soit 5 cartes au total.
Que ces cartes sont belles, les paysages que tu nous partages me fascinent !
Quel plaisir aussi de retrouver ton écriture, avec son mélange de sensibilité, de bienveillance et la qualité de ses explications toujours claires et intéressantes !
Merci tout plein 😉
Merci beaucoup pour cet accueil, je n’en mérite pas autant <3
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