L’Ile Amsterdam, volcan endormi aux confins des océans Indien et Austral, fait partie des Terres australes et antarctiques françaises. Elle est considérée comme l’île la plus éloignée de tout continent au monde, et est inhabitée si l’on excepte la petite base scientifique implantée par la France au nord du caillou d’une cinquantaine de kilomètres carrés. J’ai eu la chance d’y passer quatorze mois pour des missions d’étude de l’atmosphère.
L’Ile Amsterdam, volcan endormi aux confins des océans Indien et Austral, fait partie des Terres australes et antarctiques françaises. Elle est considérée comme l’île la plus éloignée de tout continent au monde, et est inhabitée si l’on excepte la petite base scientifique implantée par la France au nord du caillou d’une cinquantaine de kilomètres carrés. J’ai eu la chance d’y passer quatorze mois pour des missions d’étude de l’atmosphère.
L’Ile Amsterdam, volcan endormi aux confins des océans Indien et Austral, fait partie des Terres australes et antarctiques françaises. Elle est considérée comme l’île la plus éloignée de tout continent au monde, et est inhabitée si l’on excepte la petite base scientifique implantée par la France au nord du caillou d’une cinquantaine de kilomètres carrés. J’ai eu la chance d’y passer quatorze mois pour des missions d’étude de l’atmosphère.
Seul relief perçant l’océan à des milliers de kilomètres alentours (sans compter sa voisine Saint-Paul encore plus menue et inhabitée), sa masse rocheuse a tendance à attraper le moindre nuage qui passe et à le garder bien au chaud enroulé autour de son sommet. L’île est aussi balayée par des vents tantôt glaciaux arrivant tout droit de l’Antarctique, tantôt plus chauds en provenance d’Afrique du Sud. Les éléments filent dans le temps, dans un ballet de soleil et d’eau laissant trainer derrière lui des arcs-en-ciel par dizaines tout au long de l’année.
J’ai pris cette photo un matin d’hiver austral, au sud de l’île, alors qu’avec une poignée de collègues nous nous mettions en route pour une journée de marche afin de regagner la base après quelques jours sous tente pour des manips botaniques.
Seul relief perçant l’océan à des milliers de kilomètres alentours (sans compter sa voisine Saint-Paul encore plus menue et inhabitée), sa masse rocheuse a tendance à attraper le moindre nuage qui passe et à le garder bien au chaud enroulé autour de son sommet. L’île est aussi balayée par des vents tantôt glaciaux arrivant tout droit de l’Antarctique, tantôt plus chauds en provenance d’Afrique du Sud. Les éléments filent dans le temps, dans un ballet de soleil et d’eau laissant trainer derrière lui des arcs-en-ciel par dizaines tout au long de l’année.
J’ai pris cette photo un matin d’hiver austral, au sud de l’île, alors qu’avec une poignée de collègues nous nous mettions en route pour une journée de marche afin de regagner la base après quelques jours sous tente pour des manips botaniques.