
Les otaries à fourrure subantarctiques peuplent l’île Amsterdam par dizaines de milliers, ce qui représente une densité de population non négligeable pour une petite île inhabitée d’une soixantaine de kilomètres carrés seulement ! Surtout si l’on prend en compte le fait que ces mammifères marins restent exclusivement sur le pourtour du volcan, au niveau des premières dizaines de mètres côtiers principalement constitués de gros rochers que l’histoire géologique trop courte de l’île n’a pas eu le temps de réduire en sable.


L’espèce a pourtant bien failli disparaitre de ces côtes australes, victime de la chasse depuis le XVIIIè siècle. A l’époque l’île n’était pas française, et elle avait été découverte pour la première fois seulement deux siècles auparavant.
Des vaisseaux de différentes nationalités croisant au large de l’île ont vite repéré le potentiel commercial des pinnipèdes et surtout de leur fourrure très prisée en Chine… S’en est suivie une hécatombe, les otaries furent massacrées au rythme des dépôts sur place d’équipes chargées d’en ramener le plus de peaux possible, ne laissant derrière eux que les carcasses dépecées. La surexploitation a été telle qu’à la fin du XIXè siècle l’espèce pourtant auparavant imposante est considérée comme éteinte sur l’île.
L’espèce a pourtant bien failli disparaitre de ces côtes australes, victime de la chasse depuis le XVIIIè siècle. A l’époque l’île n’était pas française, et elle avait été découverte pour la première fois seulement deux siècles auparavant.
Des vaisseaux de différentes nationalités croisant au large de l’île ont vite repéré le potentiel commercial des pinnipèdes et surtout de leur fourrure très prisée en Chine… S’en est suivie une hécatombe, les otaries furent massacrées au rythme des dépôts sur place d’équipes chargées d’en ramener le plus de peaux possible, ne laissant derrière eux que les carcasses dépecées. La surexploitation a été telle qu’à la fin du XIXè siècle l’espèce pourtant auparavant imposante est considérée comme éteinte sur l’île.

Ressaut de vie malgré tout, au début du XXè siècle on repère à nouveau des otaries (environ 1500 selon ce document de Patrice Paulian) sur les côtes du volcan ! L’île est ensuite rattachée à la France et l’espèce est protégée par la suite au milieu du XXè siècle par le “Traité international sur l’Antarctique” puis plus tard par la “Convention for Conservation of Antarctic Seals (CCAS)“. Elle n’est aujourd’hui plus menacée et repeuple l’île Amsterdam de dizaines de milliers d’individus répartis sur les côtes rocailleuses du volcan.

Cette image a été classée finaliste du concours photo international du Festival Gravity 2021, organisé par la Fondation GoodPlanet de Yann Arthus-Bertrand.