Behind the veil.
Une de mes photos de montagne préférées, les contreforts mythiques des Drus se dévoilant dans une trouée de nuages. J’aime l’atmosphère du moment, qui me replonge directement dans l’imposante présence des hauts sommets de l’Europe… Un monde à part, minéral et transcendant.
Behind the veil.
Une de mes photos de montagne préférées, les contreforts mythiques des Drus se dévoilant dans une trouée de nuages. J’aime l’atmosphère du moment, qui me replonge directement dans l’imposante présence des hauts sommets de l’Europe…
Un monde à part, minéral et transcendant.
⛰️
Le Massif du Mont Blanc compte par dizaines les éperons, faces, arêtes, pics et piliers granitiques de renom dans le milieu de l’escalade.
Le pilier Bonatti était l’un d’entre eux : renfort sud-ouest des Drus, il tenait son nom du célèbre alpiniste Walter Bonatti qui le premier, après 6 jours d’ascension en août 1955, avait réussi à se frayer un passage jusqu’en haut de cette paroi qui semblait pourtant infranchissable..
En juin 2005, c’est dans un immense fracas et un nuage de poussière qu’il s’est effondré. Comme ça, d’un coup. Entre 250 000 et 300 000 mètres cubes de roche fatigués par l’érosion et accélérés par le réchauffement ont cédé à la gravité, emportant avec eux la voie mythique.
Sur le poster on devine l’emplacement de cet effondrement à la couleur du granite : à gauche il est recouvert de sa patine un peu orangée, signe d’une longue altération par les éléments au cours du temps ; à droite par contre, la roche est plus claire, gris pâle, de cassure “fraîche” qui n’a pas encore eu le temps de se patiner : ici trônait le pilier Bonatti.